Comment reconnaître que l’on est un·e proche aidant·e ?

 

On pense souvent qu’un·e proche aidant·e est une personne qui consacre tout son temps à s’occuper d’un·e membre de sa famille malade ou âgé·e. Pourtant, la réalité est bien plus vaste.

 

Êtes-vous un·e proche aidant·e sans le savoir ?

Aider un parent à aller à ses rendez-vous médicaux, gérer les appels de services à domicile pour un·e conjoint·e, faire l’épicerie pour un·e voisin·e atteint·e de troubles cognitifs, ou encore préparer les repas pour un grand-parent fragile… Voilà autant de gestes qui peuvent faire de vous un·e proche aidant·e.

Ce rôle ne débute pas toujours par un diagnostic ou une décision formelle. Il s’installe, souvent doucement, jusqu’à devenir un élément important de votre quotidien.

 

Les signes que vous êtes un·e proche aidant·e

Vous êtes peut-être un·e proche aidant·e si vous :

• Offrez de l’aide régulièrement, même si ce n’est « qu’un peu »
• Prenez des décisions ou organisez des soins pour un·e proche
• Vous inquiétez pour sa sécurité ou sa santé
• Avez dû adapter votre horaire de travail ou vos activités personnelles
• Vous sentez parfois fatigué·e, dépassé·e… ou simplement dévoué·e

Peu importe que vous soyez un·e enfant, un·e conjoint·e, un·e ami·e ou un·e voisin·e, ce qui compte, c’est l’aide que vous apportez.

 

Reconnaître son rôle pour mieux se soutenir

Pourquoi est-ce si important de se reconnaître comme proche aidant·e ? Parce que c’est la première étape pour accéder à :

• Des ressources adaptées à vos besoins
• Du répit ou du soutien psychologique
• Des outils pour planifier l’avenir, comme les procurations ou les mandats
• Une reconnaissance de votre engagement

 

Se reconnaître, c’est aussi se permettre de demander de l’aide. Parce qu’un·e aidant·e bien entouré·e pourra mieux accompagner l’autre… tout en se respectant.